Tags : Australie, manifestations, protestations, demandeurs d'asile, camp de Nauru, Christmas Island, enfermement, prison, émeute, saccage, CRA, centre de rétention de Maribyrnong, Melbourne, David Aimgimea, patron, Eigigu Holdings, grève de la faim, migrant-e-s, lenteur administrative, inhumanité, gouvernement australien, sénat australien, Papouasie-Nouvelle Guinée, Manus, insalubrité, fermetures pour raisons humanitaires, réouverture, durée de rétention illimitée, Pacific solution, chefs militaires, troubles psychologiques, automutilation, Villawood
En Australie, les sans-papiers accueillis par les flics (ceux qui ne passent pas entre les mailles) sont directement enfermés dès leur sortie du bateau dans des CRA dignes des films américains sur la guerre du Vietnam, tout récemment rouverts juste pour eux suite aux conseils d'"experts" composés de militaires et d'universitaires. La nouvelle de ces réouvertures s'étant répandue dans les camps déjà existants, des grèves de la faim et des manifestations révoltées se sont propagées comme un feu de paille, et évidemment, un peu comme chez nous, ces actions entamées par les prisonniers ont du mal à sortir des limites de leurs camps (ça rentre pas beaucoup et ça sort encore moins), seules des associations quand elles sont autorisées à pénétrer, quand elles ne servent pas directement les intérêts de l'état comme la croix-rouge et équivalents, ou des groupes d'individus culottés réussissent à communiquer ce qu'ils peuvent apprendre depuis l'intérieur de ces lieux d'enfermement inhumains et insalubres. Faites tourner vous aussi ces informations grâce à internet et aux réseaux sociaux, c'est tous ensemble qu'on peut ouvrir les yeux à encore plus de monde.
En Australie, les sans-papiers accueillis par les flics (ceux qui ne passent pas entre les mailles) sont directement enfermés dès leur sortie du bateau dans des CRA dignes des films américains sur la guerre du Vietnam, tout récemment rouverts juste pour eux suite aux conseils d'"experts" composés de militaires et d'universitaires. La nouvelle de ces réouvertures s'étant répandue dans les camps déjà existants, des grèves de la faim et des manifestations révoltées se sont propagées comme un feu de paille, et évidemment, un peu comme chez nous, ces actions entamées par les prisonniers ont du mal à sortir des limites de leurs camps (ça rentre pas beaucoup et ça sort encore moins), seules des associations quand elles sont autorisées à pénétrer, quand elles ne servent pas directement les intérêts de l'état comme la croix-rouge et équivalents, ou des groupes d'individus culottés réussissent à communiquer ce qu'ils peuvent apprendre depuis l'intérieur de ces lieux d'enfermement inhumains et insalubres. Faites tourner vous aussi ces informations grâce à internet et aux réseaux sociaux, c'est tous ensemble qu'on peut ouvrir les yeux à encore plus de monde.
